Étude de cas n°5 : Un avocat atteint du syndrome de Diogène dans un appartement bourgeois
Contexte :
Un avocat parisien à la retraite, vivant seul dans un appartement ancien du 16e arrondissement, est hospitalisé d’urgence pour une infection. Lors de l’intervention du SAMU, l’équipe découvre un logement extrêmement encombré, insalubre, avec accumulation de documents juridiques, de journaux, de vaisselle sale, et de déchets ménagers sur plusieurs années. La famille, choquée, contacte une entreprise spécialisée nettoyage de syndrome de Diogène.
Problèmes rencontrés :
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Accumulation de déchets secs et humides sur 60 m².
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Obstruction partielle des fenêtres et des couloirs.
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Forte odeur d’urine, présence de moisissures.
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Risque d’effondrement d’étagères surchargées de dossiers.
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Objets personnels de valeur mêlés aux déchets (livres de droit anciens, archives notariales).
Solutions mises en œuvre :
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Repérage et étiquetage des zones sensibles (bibliothèque, tiroirs, tableaux, documents à conserver).
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Tri méthodique avec sauvegarde des archives et objets de valeur.
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Désencombrement total : plus de 12 m³ évacués.
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Nettoyage des sols et murs, désinfection des poignées, interrupteurs, plinthes.
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Purification de l’air par brumisation enzymatique et ventilation.
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Collaboration étroite avec la nièce du client pour validation des objets à conserver.
⏱ Durée de l’intervention : 4 jours (équipe de 3 personnes).
✅ Résultat :
L’appartement a pu être conservé dans le patrimoine familial, désodorisé et partiellement restauré sans travaux majeurs. La famille envisage désormais une mise en vente ou une transformation du bien. L’avocat, encore hospitalisé, a été tenu informé avec tact.